La créatrice

 

 

 

Et Florence créa Luna Cox… Comme on protège un rêve d’enfant.
Elle imagine le nom de ce rêve à 12 ans, en référence à sa grand-mère Luna, venue d’Istanbul et à l’automobile de son enfance, une Coccinelle orange.

Ses parents, graphiste et typographe, l’encouragent à arpenter les sentiers artistiques et, très vite, fabriquer des jouets, personnages et décors devient une vraie passion pour cette jeune fille, solitaire mais pétillante.

Rêvant très tôt d’indépendance, Florence met à profit les talents professionnels dont elle a hérité et commence à travailler à 19 ans dans la publicité. Rapidement en free-lance – toujours ce besoin d’autonomie – elle exercera les métiers de graphiste, puis de directrice artistique, pendant plus de deux décennies.

En 2001, le manque organique de contact avec la matière, le concret, le volume, la pousse à créer des bijoux pièces uniques en tissus re-brodés.
Au retour d’un voyage indonésien en solitaire, stimulée par son amie de berceau, Florence se lance dans la grande aventure des salons professionnels parisiens. Le succès est au rendez-vous, et des boutiques deviennent de fidèles ambassadrices de la marque. Luna Cox prend son envol.

Progressivement, la graphiste va laisser place à la bijoutière autodidacte, vibrante de cette excitation de la nouveauté et des aventures créatives qui l’attendent.
Elle ouvre une boutique partagée à Montmartre, Avril 69, puis s’installe avec sa famille au Pays Basque en 2015. Les allers-retours entre la capitale et Biarritz sont la transition idéale pour cette ancienne parisienne invétérée, qui ne souhaite alors plus qu’une chose : voir grandir ses bijoux et ses enfants près des montagnes et de l’océan. C’est chose faite quand elle rejoint l’équipe des Jolies Choses à Bayonne.

Aujourd’hui, elle s’épanouit au contact des créatrices de la côte basque en partageant des boutiques et des amitiés solides, chez Saison à Hossegor ou chez Pepiteko, à Bayonne.
La passion du bijou l’anime toujours et le plaisir renouvelé de la créativité par le geste la comble encore et encore.